La grande finale : Tunisie v Sénégal – A l’occasion de la finale de la Coupe d’Afrique 1B, Rugby Afrique a souhaité interviewer le président de la Fédération Tunisienne de Rugby, Aref Belkhiria :

(Rugby Afrique) – Comment est ce que la Fédération Tunisienne de Rugby s’est préparée pour cette finale ? 
(Aref Belkhiria) Nous avons fait un stage de préparation dans le sud de la France avec des oppositions de haut niveau et un stage de pré-match à Tunis entre le 7 et le 11 Novembre 2016.

– Les Sénégalais sont-ils des adversaires de taille ?
Oui, c’est une grande équipe qui progresse et a beaucoup de joueurs de taille évoluant en France, nos chances sont égales.

– Quels sont vos points forts ? Qu’est ce qui pourra vous amener au top niveau du rugby africain ?
L’esprit d’équipe et la solidarité entre la Fédération et les joueurs ; la cohésion entre joueurs évoluant en France et joueurs locaux et enfin le développement des jeunes.

– Justement qu’est ce qu’il manque au rugby tunisien pour arriver à la hauteur de pays comme la Namibie ou le Kenya ? Principalement les moyens et en conséquent il nous manque plus de rencontres et de stages à l’étranger.

– Quels sont vos objectifs après cette finale contre le Sénégal ?
Accéder à la poule A Afrique, se maintenir dans la poule A et disputer les qualifications pour la Coupe du Monde 2019 au Japon

– Comment envisagez-vous l’avenir ? 
Riche et prometteur surtout avec notre objectif de développer le rugby pour les jeunes pour préparer une nouvelle génération, tout en assurant le lien avec les cadres actuels ainsi que de bénéficier de leur expérience. De plus, l’avenir proche verra de plus en plus de collaborations et d’efforts de développement commun entre les pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie)

– Que pensez-vous de votre relation avec Rugby Afrique ?
C’est une relation de partenariat et de collaboration fructueuse de plus en plus étroite, nos ambitions se rejoignent et nos objectifs de développement sont tous soutenus par Rugby Afrique.

– Le rugby féminin semble être en plein essor en Tunisie, souhaitez-vous devenir un exemple africain ?
Effectivement, nous souhaitons devenir un exemple Africain et nous envisageons de développer le 15 également pour donner plus de poids au Rugby féminin et ne pas le limiter au 7.

– Etes-vous confiant quant au développement du rugby dans tout le pays ?
Oui, tout à fait confiant, avec le projet du nouveau bureau fédéral et la première année de prise de fonction de ce bureau, beaucoup de travail de fond a été effectué et qui deviendra de plus en plus visible dans un avenir proche. Nous comptons sur le développement des jeunes via le programme GIR dans tout le pays (les actions sont de plus en plus fréquentes et postées sur notre page FB et site internet). Nous envisageons également d’associer le volet social dans nos activités GIR et la promotion du Rugby dans les rangs des jeunes. La preuve de cette volonté : le dernier projet réalisé dans l’un des centres pénitenciers des jeunes de l’Ariana, une première saluée par Rugby Afrique. La collaboration avec Rugby Afrique sera renforcée car le soutien de l’instance suprême du Rugby Africain nous est indispensable et nous croyons en l’union qui fait la force pour le développement de tout le continent.